'une satisfaction apparente...
L'étude révèle qu'une majorité des personnes interrogées est satisfaite de son logement. Ils sont en effet 89 % à dire en être satisfaits, 34 % d'entre eux sont même vraiment satisfaits. Et 7 personnes interrogées sur 10 seraient même optimistes quant à la recherche d'un nouveau logement.
Les personnes les plus satisfaites sont les propriétaires de 60 ans et plus, habitant dans un maison individuelle d'au moins 5 pièces, située dans une commun de moins de 20 000 habitants. Les moins satisfaits sont par contre les locataires de 18 à 24 ans, habitant en immeuble collectif, dans un logement d'une pièce, situé en agglomération parisienne.
Ce sondage révèle aussi ce que serait la maison idéale des Français. Pour 79 % d'entre eux, il s'agit d'une maison individuelle avec jardin, ce qui est d'ailleurs l'objectif affiché pour 83 % de ceux qui ont un projet d'achat dans les trois ans. Seuls 62 % des Français y vivent actuellement.
… à une résignation
Ces chiffres positifs cachent en réalité une résignation des Français en matière de logement. En effet, 75 % des locataires ne peuvent pas acheter, dont 45 % ont un apport inférieur à 1 000 €. 91 % des propriétaires et 72 % des locataires n'ont d'ailleurs pas le projet d'acheter leur logement dans les 3 ans à venir. Ce qui laisse environ 23 % de la population ayant un projet d'achat, mais qui va devoir faire face à des difficultés à trouver, seulement 12 % des propriétaires voulant vendre.
Résultat, 59 % sont démoralisés avant même de débuter leur projet d'achat, et ils estiment que celui-ci va s'étaler dans le temps, jusqu'à 35 mois.
Les français, selon cette étude, n'envisage donc pas une amélioration de leur situation pour l'heure et les rares qui se lanceraient dans un projet d'achat, ne sont pas des plus optimistes, puisqu'ils estiment pouvoir gagner en moyenne 3 m² en achetant un nouveau logement.
La situation est d'autant plus compliquée que les Français ont selon cette étude une vision qui ne correspond pas à la réalité du marché, les prix réels étant souvent plus élevés que ceux estimés. Cette étude tire donc un bilan plutôt morose de la situation et met en lumière la nécessité d'informer les particuliers, ce rôle revenant aux experts de l'immobilier.
Pour en savoir plus : Le sondage Ipsos/Orpi