Connaître le potentiel d'ensoleillement
L'objectif premier du cadastre solaire de Paris est bien entendu de déterminer le taux d'ensoleillement des toits parisiens. À terme, en informant les parisiens, la Ville espère les inciter à s'équiper en panneaux photovoltaïques, déclenchant par la même l'intérêt des copropriétés.
Les propriétaires parisiens pourront donc bientôt obtenir une information claire et déterminer s'il est opportun d'investir dans ce type d'équipement et ainsi devenir producteur d'électricité photovoltaïque.
Ce cadastre solaire, consultable à partir de l'automne 2012, se présentera sous la forme d'une photo aérienne de Paris, avec des dégradés de couleurs, pou représenter le taux de rayonnements dont bénéficie la toiture.
À terme, la Ville prévoit que 200 000 m² de panneaux devraient être installés aussi bien chez des particuliers que sur des immeubles publics. Comme la Halle Pajol, qui va bientôt devenir la première centrale solaire de France située en centre ville.
Un outil en développement
Cette initiative inédite et expérimentale de la Ville de Paris est développée dans le cadre du programme européen POLIS, pour l'introduction du solaire via des politiques locales. Ainsi, la capitale mène donc une politique d'aménagement durable et de production locale du photovoltaïque.
Pour le développer, la Ville a fait appel à l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur). Pour réaliser cet outil, un avion muni d'un capteur vole au-dessus de Paris, afin de constituer une carte avec les différentes élévations constituées par les bâtiments. Les données sont ensuite traitées par ordinateur pour simuler les rayonnements : l'Apur fait tourner un soleil virtuel pour observer l'ensoleillement. En résultera donc une carte consultable par les propriétaires parisiens désireux de s'équiper ou curieux de connaître le potentiel solaire de leur bâtiment.
Pour en savoir plus :
Paris