Des prix en hausse dans l'ancien
La note de conjoncture des notaires de France d'octobre 2011 pointe une hausse globale des prix dans l'ancien. Le niveau des ventes est lui aussi en hausse et rejoignait fin juin dernier les niveau de 2003-2007.
Pour ce qui est des prix, on note en moyenne une augmentation sur une année de :
- 10,3 % pour les appartements,
- 5,3 % pour les maisons.
La hausse des prix se confirme donc en général, même si une certaine stabilité commence à être évoquée. Ces derniers mois, les notaires enregistrent une augmentation de :
- 2,1 % pour les appartements,
- 0,1 % pour les maisons.
Ces chiffres moyens sont toutefois à relativiser. En effet, les disparités entre les départements s'accentuent et pas seulement entre l'Ile-de-France et la Province. Ainsi, à Paris, la hausse des prix des appartements atteint 22,5 % en moyenne et 15,1 % en petite couronne.
8 départements français enregistrent une hausse de plus de 10 % des prix des appartements depuis deux trimestres et 15 départements pour les maisons.
A contrario, les prix des appartements ont baissé dans 17 départements et 16 pour les maisons. Ces baisses sont enregistrées plus durablement (depuis les deux derniers trimestres) dans 6 départements pour les appartements et 3 départements (Meurthe et Moselle, Pyrénées Orientales et Deux Sèvres). pour les maisons
Baisse des ventes dans le neuf
La tendance à la baisse des ventes dans l'immobilier neuf se confirme et même s'accélère, plus particulièrement dans le Sud et l'Ouest de la France.
Dans 12 régions, dont l'Ile-de-France, les notaires observent en plus d'une baisse des ventes, un recul des mises en vente. De ce fait une légère hausse des encours (+ 1,5 %) est enregistrée. En découle aussi une augmentation du délai moyen, passant de 7 à 8 mois et demi en moyenne.
Le neuf n'échappe pas non plus à la hausse des prix du marché immobilier :
- + 7,7 % pour les appartements,
- + 1,8 % pour les maisons.
Le marché en 2012
Comme dans chaque note de conjoncture publiée par les notaires, un bilan prévisionnel des perspectives du marché est établi. Selon ces professionnels, le volume des ventes dans l'ancien, en légère baisse en 2011, devrait significativement chuter en 2012. Sont en cause les récentes réformes fiscales, la situation de crise économique européenne rendant les banques plus frileuses et l'arrivée dans une période préélectorale, généralement marquée par l'attentisme des acheteurs potentiels.
Dans le neuf, même si la fin de l'année 2011 devrait être marquée, comme de coutume, par un léger redémarrage, les volumes de ventes de 2010 ne seront pas atteints.
Pour en savoir plus :
La note de conjoncture d'octobre 2011