Février 2011 : la hausse se confirme
Meilleurtaux, courtier en crédit immobilier, révèle son baromètre des taux pour février 2011. L'occasion de comparer les chiffres des derniers mois. Bilan : la hausse des taux se confirme bien.
En effet, l'augmentation progressive, qui a débuté en décembre 2010, après une baisse record en octobre et novembre 2010, continue et n'est pas encore prête à s'arrêter. En moyenne, Meilleurtaux note une hausse de 0,40 points entre janvier et février 2011.
Selon le courtier, celle-ci devrait d'ailleurs se poursuivre durant les prochains mois, étant donné que le taux de référence (OAT 10 ans), utilisé par les banques pour fixer leurs taux fixes est en constante progression depuis l'été 2010.
Le coût d'un emprunt de 150 000 € en février 2011
Meilleurtaux a réalisé un exemple de comparaison du coût d'un crédit immobilier de 150 000 €, souscrit en août 2010 et en février 2011.
Ainsi, le taux de l'OAT 10 ans était à 2,49 % en août, alors qu'il est à 3,62 % en février 2011, soit une augmentation de 1,13 points. Le taux moyen du prêt sur 20 ans est passé quant à lui de 3,80 % à 4,05 %, soit une hausse de 0,25 points.
Les mensualités sont elles-aussi en hausse, avec plus 5,8 %, soit 50 € supplémentaire : 863 € en août 2010 et 913 € en février 2011. Le coût total de cet emprunt s'élève à 69 100 € en février 2011, alors qu'il était à 64 400 € en août 2010, soit une augmentation de 4 700 € (plus 7,3 %).
Autrement dit, la capacité d'emprunt a diminué ces 6 derniers mois : pour 1 000 €, le prêt s'élève à 164 300 € aujourd'hui, contre 168 000 € en août 2010, soit une baisse de 3 700 € (moins 2,2 %).
Hausse généralisée ?
Meilleurtaux relativise toutefois ces résultats. En effet, bien qu'en hausse, les taux n'ont toutefois pas dépassé ceux de 2008 (5 %).
De plus, les banques n'ont pas toutes augmenté leurs taux de crédit immobilier. Ainsi, les banques partenaires de Meilleurtaux sont :
- 39 % à avoir augmenté leurs taux de 0,17 point en moyenne (jusqu'à plus 0,70 point),
- 37 % à les avoir réduit de 0,11 point en moyenne,
- 24 % à les avoir stabilisé.
Ceci s'explique par le fait que certaines avaient déjà appliqué une hausse dans les deux derniers mois.
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