Le gouvernent a envisagé dans un premier temps de supprimer le cumul de ces deux dispositifs, puis de le conditionner aux ressources du foyer fiscal en ne l’interdisant que pour les foyers supportant les deux dernières tranches (les plus hautes) de l’impôt sur le revenu.
Finalement Nicolas Sarkozy a renoncé à cette mesure car : «les dépenses destinées à la formation des jeunes doivent être considérées comme un investissement d'avenir, prioritaire pour le pays».
Le budget d’un étudiant est élevé, notamment à cause des frais de logement lorsque celui-ci doit quitter le domicile familial pour ses études.
Les étudiants et leurs familles sont donc soulagés du maintien de ces deux dispositifs alors que par ailleurs les organisations étudiantes envisagent une augmentation de 2,5% à 3,3 % du coût de la vie pour les étudiants.
L’aide au logement c’est aujourd’hui 650.000 étudiants qui bénéficient d’un montant d’environ 200 € par mois. Sachant que parallèlement les familles de 80 % de ces étudiants déduisent une demi-part fiscale supplémentaire sur leur déclaration de revenus, cet enfant étudiant étant « à leur charge ».