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Investir dans l'immobilier locatif aujourd'hui

Choisissez, calculez, financez et espérez !

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Avant d'investir il faut se poser les bonnes questions :

CHOISIR

L’emplacement

Louer et relouer sans difficulté

Un emplacement bien choisi permet un bon taux d’occupation et une plus-value potentielle en cas de revente. C’est éviter lesdifficultés de relocation et les délais de vacance entre deux locataires.

Connaitre le marché locatif

Investir près de chez soi permet d’appréhender le marché locatif local avec plus d’acuité, de visiter
facilement son bien pour en vérifier l’état et la valeur locative.

Le bien

Local d’habitation, professionnel, commercial ou garage

Lorsque l’on pense investissement locatif l’idée d’un logement est la première qui se présente ; mais
d’autres investissements sont possibles. L’acquisition d’un local commercial à louer est la plus
compliquée en termes de gestion du fait du droit au renouvellement existant pour le locataire et de
la réglementation subtile des baux commerciaux.

Ancien ou neuf / En bon état ou à rénover

Ce choix dépend du statut de l’investisseur. Un bailleur qui a déjà des revenus locatifs peut
bénéficier de la déductibilité des travaux réalisés dans un logement ancien à rénover pour minimiser
son revenu locatif net et donc son imposition. Pour une première acquisition locative l’attrait fiscal
du neuf suscite des vocations.

Petit ou grand

Les petits logements sont réputés offrir la meilleure rentabilité mais ce sont également eux qui
engendrent le plus de rotation de locataires (frais supplémentaires de gestion, risques de vacance…)

Aide fiscale ou pas

Il parait toujours intéressant de pouvoir profiter d’une aide à l’investissement locatif. Mais il est
nécessaire de bien prendre en compte également le coût d’acquisition et le rendement de cet achat
hors avantage fiscal (celui?ci ne dure pas toujours) ; et les obligations locatives qui sont associées.

Location meublée ou non

Le choix de louer un local d’habitation en meublé ou non à une influence directe sur la fiscalité qui
lui est appliquée. Un logement non meublé est imposé dans la catégorie des revenus fonciers, alors
qu’un logement meublé est soumis à la taxation sur les bénéfices industriels et commerciaux.

Le montant de l’investissement

Une acquisition immobilière locative n’est pas un investissement à court terme et on ne peut pas en
sortir facilement. Prévoyez une marge de sécurité dans votre budget afin de ne pas être confronté à
de réelles difficultés de trésorerie à la première anicroche (loyers impayés, vacance locative,…)

L’organisation juridique

Orientez l’organisation juridique de votre investissement locatif en fonction de votre régime
matrimonial, de votre structure familiale et de vos objectifs successoraux.
N’hésitez pas à consulter votre notaire qui est à même de vous donner de précieux conseils.
« Bien propre, société civile immobilière, démembrement, indivision » : il vous aidera à trouver la
meilleure solution.

CALCULER

Le budget d’acquisition

Prix

Le prix d’achat est le premier critère mais ce n’est pas le seul. Prenez le temps de comparer les
offres qu’elles émanent de particuliers ou de professionnels. Le prix moyen au mètre carré est un
bon indicateur mais il est essentiel de le « corriger » avec une prévision de budget d’entretien et
réparation sur quinze ans.

Frais d’acquisition

Les frais d’acquisition doivent être pris en compte dans le calcul de rentabilité de votre
investissement. Ils dépendent du bien acquis.

Travaux

Si le bien que vous achetez nécessite des travaux, ne sous estimez pas le budget qui en découlera
pour obtenir un logement attractif qui se louera bien.

Le budget de fonctionnement

Loyer

Estimez de manière réaliste le loyer correspondant à votre bien. Une surestimation de quelques
pour cents fausse les calculs et peut entrainer des difficultés de location.
Quelques semaines de location perdues modifient très sensiblement la rentabilité locative.

Frais de gestion et d’assurances

Chiffrez les frais de gestion et d’assurances en fonction des choix que vous opérez. Si vous confiez
votre investissement à un administrateur de biens ne voyez pas que le pourcentage de gestion,
pensez aux frais annexes (relocation, déclaration fiscale,…).
Si vous souhaitez vous impliquer plus dans votre gestion vous pouvez très nettement diminuer ce
poste de dépenses.

Charges non récupérables

Il s'agit des charges immobilières qui vous incombent et que vous ne pouvez pas récupérer sur votre locataire.

Entretien et réparations

Prévoyez dans votre budget les dépenses d’entretien et de réparation de votre bien mais aussi celles
des parties communes si celui-ci est situé dans un immeuble.

Taux de vacance

Soyez réaliste quant à la facilité de trouver un nouveau locataire.

La fiscalité

Taxes foncières

Cette imposition ampute généralement votre revenu locatif d’un mois de loyer.

Impôt sur les revenus fonciers

Le contribuable porte sur sa déclaration de revenus la somme de ses revenus fonciers.
Il établit également une déclaration de revenus fonciers (le formulaire n° 2044 de l’administration)
ou dans certains cas il peut bénéficier d’un régime simplifié (celui?ci ne permet pas de déduire les frais réels des travaux).

Taxation sur les bénéfices industriels et commerciaux

Les locations meublées destinées à l’habitation sont soumises à cette taxation et non à l’impôt sur
les revenus fonciers.

ISF

Si vous êtes redevable de l’impôt de solidarité sur la fortune votre patrimoine immobilier locatif sera
taxé en fonction de sa valeur déclarée.


FINANCER

Banque ou courtier en crédit immobilier

Le prêt immobilier est un secteur très concurrentiel entre les banques car il leur permet de capter
de nouveaux clients, alors n’hésitez pas à faire jouer la concurrence. Vous pouvez également confier votre dossier à un courtier en crédit immobilier.

Type d’emprunt

Emprunt classique, prêt in fine... Faire un apport personnel ou tout emprunter … Ce sont des points
à ne pas négliger, aussi importants que le taux lui?même.

Taux fixe ou taux variable

La sécurité du taux fixe, l’attrait du taux variable ou un panachage des deux.
Les taux sont historiquement bas et il parait prudent de privilégier en ce moment les taux fixes ;
d’autant plus si la durée du prêt est longue.


ESPERER

Un rendement suffisant

Pour atteindre le meilleur rendement locatif les méthodes à appliquer sont les suivantes :

  • Minimiser les frais de gestion
  • Lisser les charges d’entretien
  • Prévoir les grosses réparations
  • Anticiper le résultat fiscal annuel
  • Limiter le taux de vacance
  • Éviter les trop nombreux changements de locataire


Une plus-value

Au bout de 15 ans vous pouvez vendre en étant exonéré d’impôt sur l’éventuelle plus?value réalisée.
Cela peut être une réelle opportunité en ce moment après la forte hausse des prix de l’immobilier
depuis 10 ans.


Aujourd’hui le rapporteur UMP du budget à l’assemblée souhaite que les plus?values immobilières,
hors résidence principale, soient soumises à CSG et CRDS. Qu’en sera-t-il ?

Thierry Virieux - Je gère mon immobilier
Publié le 13/10/2010 à 00:00

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