OAT 10 ans stable
La dégradation de la note de la France était annoncée et redoutée depuis plusieurs mois, avec en filigrane l'ombre de la crise grecque. Le 13 janvier 2012, la France a finalement perdu son triple A du fait de l'une des trois principales agences de notation, Standard and Poor's.
À noter : Les deux autres agences n'ont pour l'heure pas dégradé la note de la France, qui conserve donc son triple A pour deux agences sur trois.
Les conséquences vont-elles être aussi désastreuses que redoutées pour l'économie française, et notamment les prêt immobiliers ? Selon Meilleurtaux.com, l'OAT 10 ans est pour l'heure stable : 3,10 % le 16 janvier, contre 3,03 % le 13 janvier.
Or, les banques se basent sur cet indice pour fixer les taux de leurs crédits, notamment les prêts immobiliers. Meilleurtaux estime ainsi que pour l'instant, il ne devrait pas y avoir d'effet sur les crédit immobiliers, les banques ayant anticipé cette dégradation. Le courtier en crédit précise que seulement 45 % de ses banques partenaires ont augmenté leurs taux en janvier, contre 90 % en décembre. 37 % ont d'ailleurs baissé leurs taux de 0,15 points.
Surfacturation des frais bancaires
L'UFC-Que Choisir est pour sa part moins optimiste. Elle s'accorde sur le fait qu'a priori, dans l'immédiat, les crédits immobiliers ne devraient pas être impactés par la perte du triple A. Pour autant, la théorie de l'anticipation ne semble pas être partagée.
L'UFC annonce tirer la sonnette d'alarme concernant les frais bancaires. Elle estime en effet que les crédits immobiliers sont des « produits d'appels » utilisés par les banques pour fidéliser ses clients. Il ne serait donc pas avantageux pour les banques de toucher aux prêts immobiliers.
La compensation se ferait par la surfacturation des frais bancaires.
Pour en savoir plus :
Meilleurtaux
UFC Que Choisir