Constat 2013
La ministre commence son tableau de la France du logement de 2025 par un constat plutôt alarmiste sur la situation actuelle. Cécile Duflot estime qu'on assiste à une rupture entre citoyens et politiques, mais aussi à une montée des extrêmes, ainsi qu'à bien entendu des conjonctures de crise, ou encore à un sentiment de dépossession ressenti par les citoyens.
Cécile Duflot estime ainsi qu'il faut agir sur plusieurs plans, en continuant les politiques menées actuellement, mais aussi en allant plus loin. Son objectif est d'œuvrer à la fois sur les questions de logement, mais aussi de mixité sociale et d'environnement. Elle imagine ainsi que le territoire de 2025 sera celui de métropoles lieux d'intégration et de brassage social. Les espaces ruraux seront vivant et au cœur d'un maillage de services.
Logement : en protection et innovation
Pour la ministre, les enjeux en matière de logement sont les rapports propriétaires locataires, le mal logement, la ville durable, les loyers. Elle estime qu'en 2025, les politiques du logement actuelles auront porté leurs fruits. Elles sont basées sur basées sur l'innovation, la régulation et les protection.
En effet, Cécile Duflot rappelle que des mesures ont déjà été prises ou sont en cours, comme l'encadrement des loyers pour éviter que la location soit uniquement conditionnée par le marché. Le ministère lutte aussi contre l'habitat indigne, les marchands de sommeil et les copropriétés dégradées. En outre, la GURL sera appliquée à l'horizon 2016. La ministre estime que d'ici 2025, ces mesures permettront de rééquilibrer les rapports locatifs, notamment en luttant contre les expulsions et les locataires indélicats.
D'autre part, Cécile Duflot appelle à innover en matière de logement, notamment en intégrant l'habitat participatif comme une véritable solution. Cette alternative sera selon elle développée en 2025, car fondée sur énergie civique. Elle veut aussi insister sur la création d'écoquartiers et de villes durables.
Le nouvel âge du logement
Cécile Duflot voit le logement en 2025 sans les contraintes actuelles. C'est-à-dire que la recherche d'un logement ne serait plus vécu comme une période stressante avec des obstacles à surmonter. Le choix d'un logement ne se fera plus en fonction des contraintes, mais de vrais critères de choix qualitatifs et de critères environnementaux.
Pour en arriver là, la ministre prévoit de poursuivre les mesures engagées actuellement et d'aller plus loin en construisant 6 millions de logements d'ici 2025, dont 2 millions de logements sociaux, et que les logements vacant et terrains publics délaissés soient le plus rares possibles.