15 % de baisse dans l'ancien
Au printemps dernier, les notaires avaient établi deux scénarios pour l'avenir du marché immobilier en 2012, qui doit entrer dans un nouveau cycle. Le premier scénario était plus catastrophique que le second. Finalement, la note de conjoncture du mois de juillet opte pour la seconde hypothèse.
Ainsi, dans l'ancien, le volume des ventes ne devrait baisser que de 15 % environ au niveau national, soit un volume de 700 000 ventes. Cette moyenne doit bien entendu être relativisée compte tenu des disparités locales. Par exemple, les notaires prévoient que cette baisse sera plus importante à Paris et en Ile-de-France, de même que dans le nord, le centre et l'est. A contrario, certaines grandes métropoles devraient être moins touchées, comme Bordeaux ou Nice.
Les prix devraient quant à eux subir une hausse modérée pour les appartement, plus particulièrement à Paris. Une situation qui s'explique notamment par la baisse du volume des ventes. Les grandes métropoles devraient de leur côté enregistrer une légère baisse. Concernant les maisons, les prix devraient baisser en moyenne de 5 à 15 %.
20 % de baisse dans le neuf
Pour ce qui concerne le neuf, les notaires se rallient à l'avis de la Fédération des promoteurs immobiliers. Ils estiment ainsi que la baisse moyenne devrait atteindre les 20 %, soit un volume des ventes à 80 000. Cette prévision ne peut s'avérer exacte que si le dispositif Scellier n'est pas remis en question d'ici la fin de l'année 2012.
Les prix ne devraient pas évoluer, les notaires prévoyant une certaine stabilité. Ils n'excluent toutefois pas des baisses ponctuelles, causées par des stocks trop importants.
2013, une année incertaine
Les notaires ne veulent pas faire de prévisions pour le marché immobilier en 2013. Selon eux, ce serait imprudent du fait des incertitudes économiques et législatives actuelles.
Ils considèrent l'année 2013 comme étant particulièrement risquée, du fait de l'instabilité économique nationale et internationale, qui pourrait peser sur les taux, le chômage, la croissance, le moral des ménages... L'évolution de la fiscalité patrimoniale et immobilière pèse aussi dans la balance, de même que la future législation sur le logement.
Pour en savoir plus :
La note de conjoncture de juillet 2012