Le marché immobilier de l'ancien pour la fin 2009
L'amélioration du marché se confirme selon les notaires de France. La note de conjoncture, publiée le 28 janvier dernier, fait état d'une augmentation des transactions à la fin de 2009, par rapport au début de cette même année. Amorcée au deuxième semestre 2009, celle-ci semble donc bien se confirmer.
Cette augmentation du volume des transactions pour l'ancien concerne aussi bien la province que l'Ile-de-France. La hausse la plus importante a été remarquée par les notaires, en Ile-de-France, pour les biens anciens de types appartements.
Le prix de l'immobilier ancien reste stable en Ile-de-France. Mais, on doit noter qu'il reste malgré tout encore élevé. En province, la baisse des prix a continué fin 2009.
Les notaires de France ont aussi noté que les mutations ont légèrement dépassé les prévisions. En effet, le chiffre estimé avoisinait les 520 000, mais, 590 000 mutations ont été enregistrées. Ce chiffre, bien que plus élevé qu'escompté, reste tout de même inférieur à la période 2000/2007, où en moyenne on enregistrait 800 000 mutations. En 2008, année noire pour le marché immobilier, se sont 670 000 mutations qui ont été enregistrées.
Le marché immobilier du neuf pour la fin 2009
Les ventes dans le neuf ont elles-aussi augmentées selon les notaires de France. Selon les professionnels, les mesures fiscales incitant l'accession à la propriété seraient l'une des raison principales de cette amélioration.
Les chiffres sont donc encourageants pour le neuf en 2009, en particulier après l'année noire de 2008, puisqu'ils dépassent les 95 000 ventes.
En matière de prix, le bilan est lui-aussi plutôt positif. En effet, les prévisions les plus pessimistes annonçaient une chute catastrophique, mais les notaires observent une stabilisation globale, voire une légère baisse.
Un avenir radieux pour le marcher immobilier en 2010 ?
L'éclaircie de la fin 2009 ne semble pourtant pas rassurer les notaires. Ils relativisent toute tendance à un optimisme trop rapide, et prévoient une année 2010 en dents de scie pour le marcher immobilier.
Les raisons de ces craintes viennent principalement de :
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la hausse du chômage
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la pénurie des biens immobiliers à vendre
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la possible remise en cause des prêts à taux favorables.
