Premier succès pour le PTZ +
Le 9 mai 2011, Nathalie Kosciusko-Morizet et Benoist Apparu participaient à la signature du 100 000ème PTZ +. Un beau score pour ce dispositif d'aide financière aux primo-accédants, tout juste créé. En effet, il est entré en vigueur le 1er janvier 2011, il y a donc seulement quatre mois.
Il s'agit donc bien d'une première réussite pour ce jeune dispositif, puisque son prédécesseur, le PTZ, comptait environ 200 000 à 230 000 signatures par an. Pour le ministère du Logement, ces premiers chiffres sont encourageants et « confortent le renouveau de l'accession à la propriété en France ». Les deux ministres ont d'ailleurs profité de cette occasion pour saluer le travail important des banques « d'adaptation des outils de gestion et de communication ».
Un dispositif adapté aux disparités locales
Selon ce premier bilan du ministère du Logement, le PTZ + s'adapte mieux aux disparités territoriales, car ces aides « correspondent à la réalité actuelle du marché », ce qui permet « un meilleur équilibre territorial ».
Le bilan mentionne en effet, que 40 % des PTZ + ont été signés dans les zones tendues, à savoir A et B1, contre 34 % en 2010 avec l'ancien dispositif. Environ 2 700 signés en zone A, soit à peu près un quart de la totalité des PTZ +, ce qui est supérieur à la moyenne des trois dernières années, pour le PTZ.
De plus, le PTZ + semble permettre un « rééquilibrage entre les territoires », puisque 20 % ont été signés en zone B2 (20,3 % en 2010) et 40 % en zone C (45,7 % en 2010).
En règle générale, le ministère note que dans les zones détendues, les PTZ + sont utilisés surtout dans l'ancien, ce qui permettrait de « revitaliser les centres bourgs ».
Le PTZ + utilisé par toutes les tranches de revenus
Le dispositif se voulait universel, et le ministère se félicite aujourd'hui du fait que toutes les tranches de revenus sont effectivement concernées. 20 % des bénéficiaires sont des foyers à revenus modestes. L'adaptabilité du PTZ + aux conditions de chaque emprunteur permet d'ailleurs de favoriser ces foyers modestes, puisqu'en moyenne 37 % de leur crédit immobilier est couvert par le PTZ +, contre 11,5 % pour les tranches supérieures.
Une tendance verte
Enfin, le PTZ + semble stimuler la demande et l'offre de logements plus performants. La part de bâtiments neufs labellisés basse consommation (BBC) est en augmentation :
- 10 % en 2010,
- 16,3 % en 2011 (40 % en zone A).
Dans l'ancien, le dispositif semble inciter à l'achat de logements performants. 56 % des PTZ + concernent des biens étiquetés A, B, C ou D.
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