La résidence secondaire
Une résidence est considérée comme secondaire lorsque le propriétaire l'habite temporairement.
En clair, si vous occupez un logement dont vous êtes propriétaire moins de 8 mois par an, il s'agit de votre résidence secondaire.
En France métropolitaine, on en compte plus de 3 millions. Ce qui représente environ 10 % du parc de logements de l'Hexagone.
Aucun avantages fiscaux
Contrairement à la résidence principale, la résidence secondaire n'ouvre pas droit à certains avantages fiscaux.
Ainsi, vous ne pourrez pas bénéficier de :
-
réduction d'impôt sur le revenu,
-
crédit d'impôt pour les dépenses d'équipements,
-
décote sur le calcul de l'ISF,
-
décote sur le calcul des droits de succession.
D'autre part, vous ne pourrez pas bénéficier d'avantages lors de l'acquisition d'une résidence secondaire.
Les impôts locaux
Vous devez vous acquitter des impôts locaux pour votre résidence secondaire, si vous en êtes propriétaire au 1er janvier.
Si vous l'avez vendu entre temps, vous êtes quand même redevable des impôts locaux.
Vous devez donc payer :
-
la taxe foncière sur les propriétés bâties,
-
la taxe d'enlèvement des ordures ménagères,
-
la taxe d'habitation.
Ils sont souvent plus élevés pour une résidence secondaire que pour une résidence principale, à confort et superficie comparable.
À noter : Les taux d'imposition locale varient grandement d'une commune à l'autre. On trouve des variations du simple au triple sur le territoire français.
Des exonérations possibles
Toutefois, dans certains cas, le propriétaire peut bénéficier de certains avantages fiscaux.
Vous pouvez récupérer la TVA à 19,6 % calculée sur la valeur de votre bien, lorsque vous transformez celui-ci en résidence de tourisme. Vous percevrez aussi bien entendu les loyers produits par la location saisonnière.
Pour cela, vous devez confier votre résidence secondaire à une société de gestion, grâce à un bail commercial d'au moins 9 ans.
Si vous faites ce choix, vous pourrez occuper votre résidence secondaire 8 semaines par an, le temps du bail commercial.
En théorie, lorsque la vente d'une résidence secondaire produit une plus-value, celle-ci est imposée au taux minimum de 27 %, au titre des plus-values immobilières. Toutefois, vous pouvez bénéficier d'une exonération totale si :
-
vous êtes propriétaire depuis plus de 15 ans,
-
la valeur de votre bien est d'au maximum 15 000 €.